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Application d’urine

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New page: <!-- table at top of page with logo, picture, Application level, Management level, and input-output tables --> {{santable| sys1=4| sys2=[[Sewerage...
<!-- table at top of page with logo, picture, Application level, Management level, and input-output tables -->
{{santable|
sys1=[[Waterless System with Urine Diversion|4]]|
sys2=[[Sewerage System with Urine Diversion|8]]|
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pic=Application_of_urine.png|
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ManShared=XX|
ManPublic=XX|
Input1=Urine stockée|Input2= |Input3= | Input4= |Input5=|
Output1=- |Output2= | Output3= | Output4= | Output5=
}}

[[Image:Icon_application_of_urine.png |right|95px]]
'''L'urine collectée et stockée séparément est une source concentrée de nutriments qui peuvent être appliqués comme engrais liquide en agriculture, en remplacement de tout ou partie des engrais chimiques commerciaux.'''

Les directives pour la réutilisation de l’urine sont basées sur
le temps et la température de stockage (voir les directives de
l'OMS pour les conditions spécifiques). Cependant, on
accepte généralement que si l'urine est stockée pendant au
moins 1 mois, elle est sûre pour l'application agricole au
niveau ménage. Si l'urine est utilisée pour des cultures qui
sont consommées par les personnes autres que les producteurs
d'urine, l’urine devrait être stockée pendant 6 mois.
L'urine ne devrait pas être appliquée aux cultures à moins
d’un mois avant la récolte. De façon normale, les personnes
en bonne santé ont des urines pratiquement exemptes de
microbes pathogènes. L'urine contient également lamajorité
des nutriments qui sont excrétés par le corps. La qualité de
l’urine change selon le régime, le genre, le climat, la consommation
d'eau et entre autres facteurs, mais approximativement
80% de l'azote, 60% du potassium et 55% du phosphore
excrété du corps sont contenus dans l'urine.

En raison de son pH et sa concentration élevés, l'urine
stockée ne devrait pas être appliquée directement aux
plantes.

Elle peut être utilisée de la façon suivante :

1)mélangée non diluée dans le sol avant la plantation ou
le semis;

2)versée dans des sillons suffisamment loin des racines
des plantes et recouverte immédiatement (une ou deux
fois pendant la période de croissance) ; et

3)diluée plusieurs fois et appliquée fréquemment (deux
fois par semaine) autour des plantes.

Pour calculer la dose d'application, on peut supposer que
1m2 de terre de culture peut recevoir l'urine d’une personne
par jour (1 à 1.5 litre), par culture récoltée (par
exemple 400m2 de terre cultivée par an peuvent être fertilisés).
Un mélange 3:1 d'eau et d'urine est une dilution efficace
pour les légumes, appliqué deux fois par semaine,
bien que la quantité dépende du sol et du type de légumes.
Pendant la saison des pluies, l'urine peut également être
appliquée directement dans de petits trous près des
plantes où elle sera diluée naturellement.

{{procontable | pro=
- Technique simple pour tous les utilisateurs. <br> - Faible coût. <br> - Faible risque de transmission de microbes pathogènes. <br> - Réduit la dépendance aux engrais chimiques coûteux. <br> - Favorise la génération de revenus (plantation d'arbres et production de fruits)| con=
- L'urine est lourde et difficile à transporter. <br> - Les odeurs peuvent être répugnantes <br> - Fort besoin en main-d'oeuvre.
}}

==Adéquation==
L'urine est particulièrement bénéfique pour
les cultures qui manquent d'azote. Parmi les cultures qui se
développent bien avec l'urine, on peut citer : le maïs, le riz,
le millet, le sorgho, le blé, le cardon, le navet, les carottes,
le chou frisé, le chou, la laitue, les bananes, la papaye et les
oranges.

L'application d'urine est idéale pour les secteurs ruraux et
périurbains où les champs agricoles sont proches du point
de collecte de l'urine. Les ménages peuvent utiliser leur
propre urine sur leur propre parcelle de culture. Autrement,
si les équipements et les infrastructures existent, l'urine
peut être collectée à un endroit semi-centralisé pour être
transportée et distribuée dans les zones agricoles.
Malgré tout, l'aspect le plus important est qu'il y ait un
besoin en nutriments ; autrement, l'urine peut devenir une
source de pollution et de nuisance si elle est gérée incorrectement.

==Aspects Santé/Acceptation==
Il y a un risque minimal
d'infection, particulièrement avec le stockage prolongé.
Néanmoins, l'urine devrait être manipulée soigneusement
et ne devrait pas être appliquée aux cultures moins d’un
mois avant la récolte.

L'acceptation sociale peut être difficile. L'urine stockée a
une odeur forte, et certaines personnes peuvent trouver
répugnant de travailler avec ou d’en être proche. Si l'urine
est diluée et/ou immédiatement arrosée sur la parcelle, les
odeurs peuvent être réduites. L'utilisation de l'urine peut
être moins acceptée dans les zones urbaines ou périurbaines
où les jardins potagers sont près des maisons par
rapport aux zones rurales où les maisons et les champs
agricoles sont séparés.

==Entretien==

Avec le temps, quelques minéraux des urines
précipitent (particulièrement phosphates de calcium et de
magnésium).

Tout équipement utilisé pour collecter, transporter ou appliquer
l'urine (c.-à-d. bidons, arrosoir) peut se colmater avec
le temps. La plupart des dépôts peuvent être facilement
enlevés avec de l'eau chaude et un peu d'acide (vinaigre),
ou manuellement dans des cas extrêmes.


==Reconnaissances==
{{:Acknowledgements Sanitation}}

==Références==

* Austin, A. and Duncker, L. (2002). Urine-diversion. Ecological Sanitation Systems in South Africa. CSIR, Pretoria, South Africa.

* GTZ (2005). Technical data sheets for ecosan components- 01 Urine Diversion. GTZ, Germany. Available: http://www.gtz.de

* Morgan, P. (2007). Toilets that make compost. Stockholm Environment Institute, Stockholm, Sweden. Available: http://www.ecosanres.org

* Morgan, P. (2004). An Ecological Approach to Sanitation in Africa: A Compilation of Experiences. Aquamor, Harare, Zimbabwe. Chapter 10 – The usefulness of urine. Available: http://www.ecosanres.org

* NWP (2006). Smart Sanitation Solutions. Examples of innovative, low-cost technologies for toilets, collection, transportation, treatment and use of sanitation products. Netherlands Water Partnership, The Netherlands. pp 51.

* Schonning, C. and Stenstrom, TA. (2004). Guidelines for the Safe Use of Urine and Faeces in Ecological Sanitation Systems-Report 2004-1. EcosanRes, Stockholm Environment Institute, Stockholm, Sweden. Available: http://www.ecosanres.org

* Winblad, U. and Simpson-Herbert, M. (eds.) (2004). Ecological Sanitation- revised and enlarged edition. Stockholm Environment Institute, Stockholm, Sweden. Available: http://www.ecosanres.org

* WHO (2006). Guidelines for the safe use of wastewater, excreta and greywater – Volume 4: Excreta and greywater use in agriculture. WHO, Geneva. Available: http://www.who.int
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