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Traitement centralisé

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[[Image:plant Iraq.jpg|thumb|right|200px|En 2007, plus de 3 000 personnes ont profité des réparations, des rénovations et des améliorations du CICR concernant le stockage de l’eau et les systèmes de distribution à Basra, en Irak. Les personnes sur la photo remettent à neuf une usine de traitement de l’eau. Photo: [http://www.icrc.org/eng/resources/documents/photo-gallery/photos-water-habitat-170308.htm © ICRC / irak.]]]
[[Image:water treatment plant2.jpg|thumb|right|200px|En 2001, le conseiller à SACO Jake Dick s’est rendu à Santa Rosa de Copan, une ville nichée dans les montagnes occidentales du Honduras, afin de restaurer une usine de traitement de l’eau abandonnée. <br>Photo: [http://www.ceso-saco.com Ceso/Saco.]]]

Dans cette stratégie, la population reçoit de l’eau potable d’importantes usines de traitement de l’eau centralisé. L’eau traitée est acheminée par tuyaux à l’ensemble des communautés dans la région géographique desservie par l’usine, ce qui nécessite un réseau de canalisations étendu afin d’atteindre les communautés les plus éloignées. Les usines de traitement peuvent être gérées et conduites par les municipalités plus grandes ou, plus probablement, par les offices des eaux dans la région. En général, ces usines devraient être dirigées efficacement étant donné que des fonds O&M et des ressources humaines qualifiées suffisants sont disponibles.

Cependant, la mise en place de traitements de l’eau potable centralisés et conséquents dans les pays en développement est très peu probable en raison des investissements, du génie civil, de la maintenance des infrastructures et des produits chimiques à disposition nécessaires. Ainsi, les habitants de nombreux pays en développement sont contraints de consommer de l’eau provenant directement de sources naturelles ou de traiter l’eau dans les ménages, comme par la chloration, la désinfection solaire ou en faisant bouillir l’eau, ce qui engendrent des coûts faibles mais une efficacité variable.

Le traitement de l’eau centralisé et un réseau de distribution par canalisations ont une histoire mitigée en raison essentiellement des hauts coûts initiaux, de la mise en fonctionnement, de la maintenance, de l’accès inadéquat à la formation, de la gestion et des moyens de financement suffisants pour soutenir un système assez complexe sur le long terme. Ces systèmes complets mettent également du temps à être mis en œuvre et, par conséquent, les maladies hydriques poursuivent leur propagation dans l’intervalle.

===Construction, mise en fonctionnement et maintenance===

'''Comparaison entre les usines centralisées et les usines décentralisées'''<br>
Pour les usines de traitement rurales et autonomes (les usines décentralisées), le type de technologie utilisé a un effet marqué sur la durabilité du schéma de traitement. La tendance tend davantage vers les technologies low-tech appelant à une mise en fonctionnement et une maintenance minimales. Cela s’explique par le manque de personnel formé et compétent pour mettre l’usine en fonctionnement et assurer sa maintenance, les mauvaises routes d’accès dans les régions profondément rurales qui ralentissent l’acheminement des produits chimiques et des équipements et les défis de gestion résultant de l’isolement de ces usines rurales.

De fait, les [[filtres lents à sable]] sont souvent utilisés dans les régions rurales. Or, même ces usines présentent des défis en matière de mise en fonctionnement et en maintenance, et le traitement est fréquemment compromis par ces défis. L’utilisation de technologies high-tech automatisées gagne en popularité car elles peuvent être mises en place avec une participation minimale de l’opérateur, leur entretien et leur maintenance sont effectués par un technicien itinérant sous contrat, et elles peuvent aussi être mise en service à distance grâce à la télémétrie. En outre, certaines de ces technologies sont combinées de manière à largement éliminer l’emploi de produits chimiques, à contenir une ou plusieurs barrières aux traitements, à offrir des systèmes de nettoyage automatisés, à pouvoir fonctionner par gravité uniquement et ainsi rendre l’électricité moins nécessaire, et à pouvoir être préfabriquées et conditionnées sur une palette ou dans un container.

Pour les systèmes de traitement décentralisé, l’emploi de systèmes sophistiqués plus automatisés mis en service et entretenus sous contrat par d’honorables sociétés de traitement de l’eau représentent ainsi probablement un « meilleur » choix de traitement en termes de performance, de conformité et de durabilité.

===Coûts===
* • Les usines de traitement de l’eau centralisé coûtent environ 700 dollars par famille, ce qui les rend prohibitives à construire pour les pays en développement.

===Remerciements===
* J.M. Arnalà , B. Garcia-Fayos, G. Verdu, J. Lora. [http://www.journalogy.net/Publication/22912554/ultrafiltration-as-an-alternative-membrane-technology-to-obtain-safe-drinking-water-from-surface Ultrafiltration as an alternative membrane technology to obtain safe drinking water from surface water: 10 years of experience on the scope of the AQUAPOT project.] Université polytechnique de Valence, Département d’ingénierie nucléaire et chimique, Camino de Vera s/n 46022 Valence, Espagne. Mai 2008.

* [http://www.epa.gov/p3/success/berkeley.html Shedding Light on Clean Drinking Water.] EPA.

*[http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11225283 Safe drinking water production in rural areas: a comparison between developed and less developed countries.]

* Swartz, Christian D. [http://www.wrc.org.za/Lists/Knowledge%20Hub%20Items/Attachments/8568/TT%20419.pdf A PLANNING FRAMEWORK TO POSITION RURAL WATER TREATMENT IN SOUTH AFRICA FOR THE FUTURE.] WRC, 2009.
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